Le cancer colorectal est un cancer qui se forme dans les cellules qui tapissent soit le côlon, soit le rectum. Ces cancers peuvent également être appelés respectivement cancer du côlon ou cancer du rectum, en fonction d’où ils se forment. Le cancer du côlon et le cancer du rectum sont souvent regroupés, car ils ont de nombreuses caractéristiques en commun.
Le cancer colorectal se développe généralement à partir d’un polype, une excroissance originaire de la muqueuse du côlon ou du rectum. Les polypes, entités bénignes, peuvent mettre trois à cinq ans pour se développer, puis deux à trois ans pour devenir cancéreux. C’est pourquoi, par mesure de prévention du cancer colorectal, il est important de dépister et d’enlever les polypes.
La plupart des cancers colorectaux sont des adénocarcinomes qui sont des cancers qui prennent naissance dans les cellules bordant l’intérieur du côlon ou du rectum. Le cancer apparaît lorsque les cellules de l’organisme commencent à se développer de façon incontrôlée. Les cellules de presque toutes les parties du corps peuvent devenir cancéreuses et se propager à d’autres parties du corps.
Le côlon est un tube musculaire de 1,8 m (6 pi) de long reliant l’intestin grêle au rectum. Le côlon, qui, avec le rectum, forme le gros intestin, est un organe hautement spécialisé chargé du traitement des déchets digestifs afin que l’évacuation des intestins soit facile et pratique Le côlon élimine l’eau des selles (déchets digestifs) et stocke les selles solides. Une à deux fois par jour, il vide son contenu dans le rectum pour commencer le processus d’élimination.
Le rectum est une chambre de stockage de 15,24 à 20,32 cm (6 à 8 po) qui relie le côlon à l’anus. Le rectum a pour fonction de recevoir les selles du côlon, et de vous faire savoir qu’il y a des selles à évacuer, vous permettant de retenir les selles jusqu’à ce que vous soyez prêt à les évacuer.
Au cours de la digestion, les aliments traversent l’estomac et l’intestin grêle pour arriver dans le côlon. Le côlon absorbe l’eau et les nutriments contenus dans les aliments et stocke les selles. Les selles passent du côlon au rectum avant de quitter le corps.
Le cancer apparaît lorsque des cellules normales se mettent à changer et à grossir démesurément, formant une masse appelée tumeur. Celle-ci peut être bénigne (non cancéreuse) ou maligne (cancéreuse, c’est-à-dire qu’elle peut se propager à d’autres parties du corps).
Selon la taille, l’emplacement et l’étendue du cancer, on peut, pour traiter la maladie, recourir à différentes modalités thérapeutiques. Il est important de bien comprendre les diverses options de traitement disponibles pour prendre en charge la maladie, que l’objectif soit de nature curative ou à favoriser la longévité et une bonne qualité de vie. Le côlon et le rectum sont constitués de différentes couches tissulaires. Un polype se forme dans la couche située le plus à l’intérieur du colorectum (muqueuse), puis se développe vers les couches extérieures (une couche à la fois).
Dès lors qu’une tumeur s’est propagée à travers toutes les couches du côlon ou du rectum, elle peut s’étendre aux nœuds lymphatiques ou aux tissus voisins.
Le gros intestin est communément appelé le colorectum, ou simplement le côlon.
Sa principale fonction est de réabsorber de grandes quantités d’eau et de nutriments provenant de produits alimentaires non digérés. Si la réabsorption d’eau est trop importante, la constipation peut en résulter. En revanche, une absorption insuffisante d’eau peut entraîner une diarrhée.
La principale fonction du rectum est de stocker les matières fécales, ou déchets, avant leur expulsion du corps.
Le côlon lui-même est divisé en différentes parties. Il s’étend du cæcum à l’anus et comprend les cinq parties suivantes :
Chaque partie du colorectum remplit une fonction spécifique dans l’élimination des déchets. Dans le processus de digestion, les principales fonctions du côlon consistent à :
faire passer les matières digérées compressées et les bactéries mortes dans le rectum et hors du corps.
Les cancers colorectaux ne sont pas tous héréditaires, mais tous les cancers colorectaux résultent de mutations génétiques.
Quelque 70 à 75 % des cancers colorectaux sont dits sporadiques : c’est-à-dire qu’ils surviennent chez des personnes sans antécédents familiaux de ce cancer ni altération héréditaire de leur matériel génétique (ADN) qui augmenterait leur risque à l’égard de ce cancer.
Les cancers résultent tous de mutations génétiques. Toutefois, dans la grande majorité des cas, leur survenance est sporadique et seulement certains ont pour origine des syndromes génétiques héréditaires, les affections génétiques étant le fait d’une interaction largement imprévisible entre de nombreux facteurs et processus. Le simple fait qu’on est porteur d’une mutation génétique ne signifie pas nécessairement qu’elle s’exprimera au cours de votre vie, mais la connaissance du risque à votre égard peut vous sauver la vie.
Pour en savoir plus sur le rôle de la génétique dans le cancer colorectal, consultez notre brochure d’information.
Si une personne a reçu un diagnostic de cancer colorectal, l’une des premières choses qu’elle voudra savoir est le stade de son cancer. Le stade fait référence à l’étendue du cancer ou à son degré de propagation. Dans le cas du cancer du côlon ou celui du rectum, le stade est important parce qu’il détermine le choix de la meilleure approche de la prise en charge de la maladie.
L’outil utilisé pour décrire le stade de la maladie d’un patient est le système de stadification TNM. Les médecins utilisent les résultats des tests de diagnostic et des analyses pour répondre à ces questions :
Tumeur (T) : La tumeur se logeant dans la paroi du côlon ou du rectum s’est-elle agrandie? Si oui, combien de couches de la paroi colorectale sont touchées?
Nœud (N) : La tumeur s’est-elle propagée aux nœuds lymphatiques? Si oui, où et combien de nœuds lymphatiques sont atteints?
Métastase (M) : Le cancer s’est-il généralisé à des organes distants de l’organisme? Si oui, où et combien d’organes sont touchés?
Les réponses à ces questions sont ensuite confrontées pour déterminer le stade du cancer chez chaque personne.
Dans le cas du cancer colorectal, la stadification ne peut souvent être établie en définitive qu’après résection de la tumeur primitive par voie chirurgicale, avec les tissus environnants contenant des nœuds lymphatiques et, éventuellement, les lésions observées sur d’autres organes.
Le cancer colorectal comporte cinq stades (du stade 0 au stade IV). Une fois que chaque élément a été déterminé, ces éléments sont associés pour former un stade global du cancer en chiffres romains. Plus le chiffre romain est élevé, plus le cancer est avancé. En général, c’est ainsi que le médecin et le patient se réfèrent au cancer :
Lorsque le cancer colorectal évolue du stade 0 au stade IV, les cellules cancéreuses traversent les couches de la paroi du rectum et se propagent aux nœuds lymphatiques, puis aux organes distants. Le foie et les poumons sont les sites de propagation les plus courants chez les patients atteints de cancer colorectal.
La taille de la tumeur colorectale ne semble pas avoir d’importance quand il s’agit de l’issue du traitement. L’agressivité du cancer colorectal repose entièrement sur sa capacité à se développer et à envahir la paroi colorectale, le système lymphatique et les vaisseaux sanguins.
Alors que chez certains patients, le parcours commence à la suite d’examens de routine recommandés (dépistage), d’autres s’y engagent sous l’effet de symptômes inquiétants, d’un examen physique anormal ou d’un nouveau résultat d’un test de laboratoire, comme une anémie ferriprive.
Le test de dépistage, tel que la RSOS et le TIF, s’adresse aux « Canadiens à risque moyen », c’est-à-dire aux personnes qui ne présentent pas de symptômes et dont aucun parent au premier degré n’a fait l’objet d’un diagnostic de cancer colorectal. Bien que généralement recommandé aux personnes âgées d’au moins 50 ans, ce test ne permet pas d’établir formellement un diagnostic de cancer colorectal. Pour cela, il faudra passer un test de diagnostic (plutôt qu’un test de dépistage), comme une coloscopie, une biopsie ou des examens par imagerie, qui permet de confirmer le diagnostic du cancer colorectal et de déterminer l’étendue de la maladie.
Si un test de dépistage tel que le test de recherche de sang occulte dans les selles (RSOS) ou le test immunologique fécal (TIF) s’est révélé positif, votre médecin vous recommandera de subir une coloscopie de diagnostic. Votre médecin peut également recommander un tel test si des symptômes ou les résultats d’un examen physique ou d’analyses sanguines suggèrent la présence d’un cancer colorectal.
Le sommaire qui suit, établi par le Réseau d’informations et soutien pour le cancer colorectal (RISCC), provient des Statistiques canadiennes sur le cancer 2020, commandées par la Société canadienne du cancer, Statistique Canada, l’Agence de la santé publique du Canada et les registres provinciaux et territoriaux du cancer.
Nous avons présenté des renseignements relatifs au cancer colorectal, mais si vous souhaitez consulter la publication concernant toutes les statistiques, vous pouvez la trouver ici.
Pourquoi le cancer colorectal survient-il chez certaines personnes et non chez d’autres? Nous n’en connaissons pas vraiment la réponse. Cependant, les facteurs de risque relevés au fil des ans, et qui augmentent la probabilité de voir apparaître un cancer colorectal, sont les mêmes.
Un facteur de risque est un élément susceptible de conduire une personne à un état pathologique ou à une maladie. S’agissant du cancer colorectal, les facteurs de risque se classent en deux grandes catégories : les facteurs que vous ne pouvez pas changer et ceux qui sont tributaires du mode de vie et qui peuvent donc être modifiés.
Aux premiers stades du cancer colorectal, de nombreuses personnes ne ressentent souvent aucun symptôme. C’est pourquoi la maladie est souvent qualifiée de « silencieuse ».
Lorsque les symptômes apparaissent, ils varient en fonction de la taille du cancer et de sa localisation dans le gros intestin, également appelé colorectum, qui comprend le côlon et le rectum.
Symptômes du cancer colorectal peuvent comprendre :
Des études récentes indiquent qu’en moyenne, la maladie est diagnostiquée environ 14 semaines après l’apparition des symptômes. Il n’y a pas de lien entre la durée globale des symptômes et le stade de la tumeur. Il est donc préférable de se soumettre à des dépistages réguliers plutôt que de se fier aux symptômes du cancer colorectal pour s’alerter de la présence d’une tumeur, car le cancer colorectal peut se développer pendant des années avant de provoquer des symptômes.
Le cancer colorectal est la deuxième cause de décès par cancer au Canada, mais c’est aussi un cancer que nous pouvons peut-être prévenir.
Selon la recherche, environ 50 % des cancers colorectaux peuvent être évités par l’adoption d’une alimentation saine, l’activité physique et la gestion du poids.
La prévention du cancer consiste à prendre des mesures pour réduire les risques de contracter un cancer. Pour prévenir le développement de nouveaux cancers, les scientifiques examinent les facteurs de risque et les facteurs de protection. On appelle facteur de risque de cancer tout ce qui augmente votre risque de développer un cancer. À l’inverse, tout ce qui diminue votre risque de développer un cancer est appelé facteur de protection contre le cancer.
Voici quelques recommandations visant à contribuer à la prévention du cancer colorectal :
Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus diagnostiqué au Canada. Il est la deuxième cause de décès par cancer chez les hommes et la troisième chez les femmes. Pourtant, il est le cancer le plus évitable grâce au dépistage!
Par dépistage, on entend le fait de vérifier la présence d’une maladie chez un groupe de personnes qui ne présentent aucun symptôme de la maladie. Les tests de dépistage du cancer permettent de trouver un cancer colorectal avant que les symptômes ne se développent et que les signes du cancer colorectal soient découverts par votre médecin. Lorsque le cancer colorectal est détecté et traité à un stade précoce, les chances de réussite du traitement sont bien meilleures.
Le cancer colorectal se développe généralement à partir d’un polype, une croissance bénigne de la muqueuse du côlon ou du rectum. S’ils ne sont pas retirés, ces polypes grossissent et peuvent également se multiplier dans le côlon ou le rectum. Avec le temps (5 à 10 ans), ces polypes peuvent devenir malins (cancéreux), capables d’envahir les tissus voisins et les organes distants, comme le foie ou les poumons. Le dépistage des polypes ou des tumeurs à un stade précoce permet de faire en sorte que le traitement soit le plus efficace possible, avant que la maladie ne se propage en dehors du côlon ou du rectum et que les signes de cancer colorectal ne se manifestent.
Parlez-en à votre médecin afin de discuter de votre risque à l’égard de la maladie et de déterminer le plan de dépistage le mieux adapté à votre situation. Cela pourrait vous sauver la vie.
Outil en ligne offrant des options de traitement personnalisées pour le patient métastatique.
Mon consultant en cancer colorectal est un outil en ligne conçu par le RISCC pour fournir aux patients atteints du cancer colorectal à un stade avancé des renseignements sur les options de traitement potentielles dont ils peuvent discuter avec leur oncologue médical. Les patients seront guidés à travers une série de questions nécessitant leur rapport de pathologie ou les résultats des tests NGS. À la fin, ils recevront un rapport personnalisé décrivant les options de traitement potentielles qui pourraient leur convenir en fonction de leur diagnostic individuel (statut du biomarqueur de leur tumeur).
L’objectif est d’aider les patients à avoir une discussion réfléchie avec leur oncologue traitant en leur fournissant des informations plus factuelles sur les options potentielles de traitement colorectal disponibles. Mon consultant en cancer colorectal a été conçu pour encourager une prise de décision éclairée et conjointe entre le patient et son oncologue traitant.
Remplissez le questionnaire dès aujourd’hui et apprenez-en plus sur vos options de traitement potentielles.
Veuillez vous assurer que vous disposez de votre rapport de pathologie/des résultats des tests SNG (ou du statut des biomarqueurs de votre tumeur) pour remplir le questionnaire.
Le diagnostic d’un cancer colorectal peut être un événement bouleversant. Ce guide du traitement contre le cancer colorectal a été élaboré pour vous aider tout au long de votre parcours de cancer.
Chaque personne est différente et une approche personnalisée du traitement contre le cancer colorectal tient compte des facteurs liés à votre tumeur, à votre corps, et à vos préférences. Les progrès de la recherche au cours des dernières années ont permis d’offrir plus d’options de traitement contre le cancer colorectal que jamais pour répondre aux besoins de chaque patient.
RISCC a préparé des descriptions des traitements contre le cancer colorectal en fonction de chaque stade de la maladie : chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie et médicaments anticancéreux ciblés.
Il s’est produit ces dernières années une avancée scientifique fascinante : l’identification de biomarqueurs, à savoir des molécules qui, présentes dans votre tumeur ou d’autres tissus, peuvent révéler si un processus en cours dans votre organisme est normal ou pathogène (à l’origine d’une maladie).
Les biomarqueurs, abréviation de marqueurs biologiques ou de marqueurs moléculaires, englobent l’ADN, les protéines et les mutations génétiques présents dans le sang, les tissus ou d’autres fluides organiques. Le test des biomarqueurs est parfois appelé test tumoral, test moléculaire et test génomique.
Si vous avez reçu un diagnostic de cancer colorectal de stade IV, il est vital de connaître le profil des biomarqueurs de votre tumeur afin que votre équipe soignante puisse élaborer à votre intention un plan de traitement contre le cancer colorectal personnalisé. Connaissez-vous votre profil de biomarqueur? Cela peut vous aider, vous et votre équipe soignante, à mieux comprendre les caractéristiques de votre tumeur et à personnaliser votre plan de traitement.
Le traitement de votre cancer colorectal – que ce soit par chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie ou médicaments ciblés (ou une combinaison de ceux-ci) – peut entraîner des effets secondaires.
Si certains effets secondaires sont désagréables, c’est souvent parce que le traitement s’efforce de détruire les cellules cancéreuses colorectales et que, ce faisant, certains tissus sains sont également touchés. Les effets secondaires peuvent être considérés comme un signe que la thérapie fonctionne – elle fait son travail de destruction des cellules cancéreuses colorectales!
De nombreux effets secondaires sont attendus, gérables et ne présentent aucun danger pour vous. Il existe des remèdes pour bon nombre de ces effets secondaires induits par le traitement. La plupart des effets secondaires sont temporaires et, une fois le traitement terminé, ils disparaîtront au fil du temps, à mesure que votre corps guérit du traitement anticancéreux et que les cellules saines commencent à repousser.
Le RISCC a développé un outil en ligne pour aider les patients qui suivent un traitement systémique (chimiothérapie, thérapie ciblée et immunothérapie). Cet outil aidera à atténuer les effets secondaires induits par le traitement en fournissant à l’utilisateur une description, une cause et un remède à l’effet secondaire induit par le traitement. Veuillez visiter l’outil en ligne « Les effets secondaires de mon traitement contre le cancer colorectal ».
Les essais cliniques sont des études qui impliquent des personnes et testent de nombreux types d’interventions, notamment des médicaments, des dispositifs, des thérapies génétiques, des produits de santé naturels, des psychothérapies et des interventions sur le mode de vie et les soins préventifs.
La réalisation d’essais cliniques pour de nouveaux traitements potentiels permet aux médecins et aux chercheurs de mieux comprendre comment ces traitements fonctionneront sur les patients. En testant de nouveaux traitements, les médecins seront en mesure de déterminer si le nouveau traitement fonctionne mieux que le traitement standard.
Tous les traitements ne doivent pas nécessairement être nouveaux. Le traitement peut déjà être utilisé, mais il faut davantage de preuves sur son fonctionnement. Une fois que les traitements sont approuvés et font partie des traitements standard, ils peuvent être testés sur d’autres types de cancers.
Un régime sera créé pour fournir aux patients le dosage adéquat afin d’augmenter l’efficacité du traitement. Le traitement à l’étude peut potentiellement sauver des vies, prolonger la vie ou améliorer la qualité de vie. Les nouveaux traitements contre le cancer font l’objet d’essais cliniques pour s’assurer qu’ils sont sûrs et efficaces.
Les essais cliniques sont réalisés pour de nombreuses raisons qui profitent au patient ainsi qu’à la recherche médicale.
Il existe des essais cliniques utilisés pour dépister, prévenir et traiter une maladie spécifique.
Essais de dépistage : Rechercher des techniques de dépistage plus efficaces pour détecter le cancer avant que les symptômes ne se manifestent.
Essais de prévention : Trouver de nouveaux traitements qui pourraient aider à prévenir le cancer.
Essais de traitement : Réalisés en plusieurs phases, ils comparent deux ou plusieurs traitements au traitement standard ou à un placebo*. Dans les essais cliniques, les participants sont affectés au hasard soit au groupe de traitement, soit au groupe de contrôle (traitement standard). Le fait que les essais cliniques soient réalisés à l’aveugle et de manière aléatoire permet d’éviter les biais : ni le patient ni le médecin ne savent à quel groupe un patient est affecté. Cela permet d’éviter d’avoir une influence sur les résultats de l’étude.
*Les placebos ne contiennent aucun médicament actif et peuvent être utilisés à la place du traitement standard, mais ne sont généralement pas utilisés dans les essais cliniques sur le cancer pour des raisons éthiques.
Les essais cliniques se déroulent en plusieurs phases afin de contrôler la sécurité et l’efficacité du traitement. Pour en savoir plus sur les phases des essais cliniques, voir ci-dessous.
Phase 1 : Cette phase peut être qualifiée de « première chez les humains », car c’est la première fois que le traitement est testé sur des personnes. Les tests sont effectués sur un petit nombre de participants (100 ou moins). L’objectif de la phase 1 est de déterminer le dosage adéquat, le schéma posologique, la manière dont le traitement doit être administré et les effets secondaires potentiels. L’objectif principal est de s’assurer qu’aucun problème de sécurité majeur n’est associé au traitement. De nombreux types de tumeurs différents peuvent être inclus dans les tests de phase 1.
Phase 2 : Cette phase comprend une population de patients spécifique à laquelle le traitement est destiné. Les tests sont effectués sur un plus grand nombre de participants (environ 100). L’objectif principal est de surveiller les effets secondaires et l’efficacité du traitement.
Phase 3 : Cette phase comprend un test aléatoire du nouveau traitement par rapport au groupe de contrôle (personnes qui ne reçoivent pas le traitement). Les résultats seront comparés au traitement standard. Les tests sont effectués sur un plus grand nombre de participants (1 000 ou plus).
Phase 4 : Cette phase a lieu une fois que le traitement a été approuvé. Une fois sur le marché, le traitement continue d’être surveillé pendant cette phase.
La sécurité des patients est essentielle lors des essais cliniques et doit être respectée.
Lorsqu’un patient trouve un essai clinique auquel il pourrait participer, une série de données le concernant sont collectées au départ, telles que son âge, sa race et son genre.
Un autre ensemble d’exigences est nécessaire en fonction de la maladie, des antécédents médicaux et de l’état de santé actuel du patient. Ces exigences font partie des critères d’inclusion et d’exclusion. Les critères d’inclusion permettent de s’assurer que les participants à l’étude sont médicalement similaires.
Les critères d’exclusion garantissent la sécurité des participants en les excluant de l’étude du fait que le traitement pourrait avoir un impact négatif sur la santé du patient.
Un protocole est rédigé sur la base des critères d’inclusion et d’exclusion. Il comprend également une description écrite de l’essai et comporte un ensemble de règles que les patients doivent suivre pendant l’essai clinique. Les protocoles sont soumis à l’approbation du Comité d’examen institutionnel (CEI) afin de garantir la sécurité et les droits des patients. Une fois approuvés, le Comité de surveillance et de suivi (CSDC) surveillera l’étude pendant toute la durée de l’essai clinique.
Le processus de consentement éclairé est complet et vous aide à comprendre tout ce que vous devez savoir sur l’essai clinique.
Le consentement éclairé reconnaît que le patient comprend les conséquences de l’essai clinique et ce que l’on attend de lui.
Le patient sera guidé par les médecins et les chercheurs lors de l’examen du formulaire de consentement éclairé. Il s’agit d’un processus au cours duquel le patient s’informe sur l’essai clinique, les autres options de traitement, les risques et les avantages, et ses droits en tant que participant potentiel à l’essai clinique.
L’un des droits du patient est de choisir de quitter l’étude clinique à tout moment et pour n’importe quelle raison. Si de nouvelles informations concernant le traitement apparaissent et sont susceptibles de compromettre la santé et le bien-être du patient, l’équipe de recherche en informera immédiatement le patient.
Il est important de ne laisser aucune question sans réponse. Si vous avez encore des inquiétudes après avoir lu le formulaire de consentement éclairé, parlez-en à votre médecin.
La recherche d’essais cliniques à l’extérieur du Canada est une excellente option, mais il est important de vérifier votre couverture d’assurance maladie pour déterminer le niveau de couverture assuré par le fournisseur.
De nombreux facteurs sont pris en compte pour trouver l’essai clinique qui vous convient le mieux, tels que le type de maladie, la durée de l’étude, les effets secondaires et les éventuels frais à payer à l’étranger.
Même si les essais cliniques sont une excellente option, le coût et la couverture d’assurance maladie sont des facteurs qui poussent les adultes à remettre en question les essais cliniques réalisés à l’étranger.
Certains essais cliniques peuvent être couverts par le promoteur de l’étude, qui est généralement une organisation telle qu’une société pharmaceutique. Votre assurance maladie peut couvrir un essai clinique à l’étranger en fonction de la couverture dont vous bénéficiez. Le promoteur apporte un soutien financier à l’étude, teste les traitements sur les patients et supervise l’étude et les données recueillies.
Si un patient a soumis une demande à un professionnel de la santé et que la couverture n’a pas été approuvée, il peut toujours faire appel de la décision. L’utilisation compassionnelle d’un traitement à l’étude peut être accordée à un patient qui se trouve dans un état grave ou potentiellement mortel d’une maladie et qui a épuisé toutes les autres options.
Parlez à votre médecin traitant qui vous en dira plus sur les essais cliniques du cancer colorectal. Une fois que vous en saurez plus, vous pourrez commencer à chercher des essais cliniques dans votre région.
Il existe plusieurs localisateurs d’essais cliniques qui peuvent vous être utiles dans votre recherche, par exemple :
Pour obtenir les meilleurs résultats, il est important de saisir les informations les plus précises vous concernant.
Comment rechercher des essais cliniques sur le cancer colorectal?
Étape 1 : Indiquez votre maladie/affection.
Étape 2 : Renseignez vos coordonnées (p. ex., ville, province ou code postal).
Étape 3 : Indiquez la distance/le rayon géographique que vous êtes prêt(e) à parcourir.
Étape 4 : Choisissez la phase de l’essai clinique (phase l, phase ll, phase lll ou phase lV) que vous souhaitez voir.
Étape 5 : Saisissez vos caractéristiques démographiques (âge, sexe, antécédents médicaux, etc.).
Étape 6 : Ajoutez des mots-clés pour rendre votre recherche plus spécifique (p. ex., nom du médicament, statut du biomarqueur*, numéro NCT**, état en matière de recrutement)
*Les biomarqueurs sont des molécules biologiques produites par la tumeur qui éclairent le choix thérapeutique qui vous convient le mieux.
**Le numéro NCT (National Clinical Trial Number) est le numéro de référence d’un essai clinique répertorié et dont le NCI (National Cancer Institute) se sert comme moyen d’identification.
Chaque mois, le RISCC fournit aux patients et aux soignants de l’information factuelle sur la maladie.
Nous effectuons chaque mois des examens complets et systématiques des documents afin de produire des mises à jour sur les traitements contre le cancer colorectal et la recherche clinique, couvrant des sujets tels que :
Consultez nos plus récentes mises à jour sur les traitements et la recherche clinique!
La médecine naturopathique est unique dans sa façon de traiter le « pourquoi » de la maladie. Le corps est considéré comme un écosystème composé de divers organes qui dépendent les uns des autres pour leur survie (un peu comme les animaux et les plantes dépendent les uns des autres dans l’environnement). Lorsqu’il y a des déséquilibres dans notre environnement interne, nous commençons à voir apparaître la maladie. Rétablir un environnement interne sain pour maintenir un état de santé est l’objectif du médecin en naturopathie.
Les médecins en naturopathie sont des professionnels de la santé réglementés en Colombie-Britannique, en Saskatchewan, au Manitoba, en Alberta et en Ontario :
Parmi les différents outils permettant de traiter le « pourquoi », on trouve :
La médecine naturopathique est un élément important des soins du cancer colorectal. Au cours des deux dernières décennies, la recherche a montré comment les thérapies intégratives peuvent améliorer les résultats du traitement des patients atteints de cancer.
La naturopathie est une médecine qui accompagne l’individu tout au long de son parcours de cancer. Voici quelques-uns de ses bienfaits potentiels :
Les soins naturopathiques de soutien contre le cancer ont connu une croissance et une évolution considérables au cours des deux dernières décennies. Récemment, le Dr Eric Marsden, docteur en naturopathie, était l’auteur principal d’une publication décrivant les principes des directives de soins pour les soins naturopathiques contre le cancer qui a été publiée dans Current Oncology en février 2019.
La Société Canadienne des Personnes Stomisées est un organisme bénévole à but non lucratif au Canada qui se consacre à toutes les personnes ayant une stomie (procédure chirurgicale), ainsi qu’à leurs familles, en les aidant à vivre pleinement leur vie grâce au soutien, à l’éducation, à la collaboration et à la défense des droits.
Le contenu suivant a été fourni par la Société Canadienne des Personnes Stomisées. Des informations supplémentaires sur l’assistance et les services sont disponibles sur leur site Web.
Veuillez cliquer sur le lien suivant pour visiter une multitude de services de soutien et d’éducation dans tout le Canada : https://www.ostomycanada.ca/.